La démocratie des peuples, chère au Président Wilson, ne sera pas suffisamment forte pour permettre l'accalmie entre les nations européennes. La Société des Nations, qui tiendra sa première réunion le 10 janvier 1920, aura pourtant pour vocation première d'éviter une nouvelle conflagration sur le vieux continent et dans le monde.
Les républiques nouvelles qui vont émerger de la chute des empires allemands, austro-hongrois, tsariste et ottoman vont être fortement perturbées par les difficultés économiques, les tensions ethniques et géopolitiques. Les territoires perdus ou gagnés par certaines nations, suite au 1er conflit mondial, vont être la source d'une anxiété permanente pour la diplomatie européenne.
La révolution bolchévique de 1917 va apporter des craintes de contagion révolutionnaire en Europe occidentale. Cependant, se pose la question pour les vainqueurs de 1918, de contenir cette montée rouge tout en maintenant l'Allemagne, puissance déchue, au centre de l'échiquier européen, à l'écart de toute possibilité de retrouver toute sa domination.
Des nations incapables de mettre en place la démocratie, une Allemagne revancharde, le bloc communisme qui s'installe à l'Est vont plonger progressivement l'Europe au bord d'un nouveau chaos qui mettra à mal de nouveau l'équilibre mondial...